(©IARU)

Il y a 1 mois, le 18 avril 2020, les radio amateurs célébraient la Journée Mondiale des Radios Amateurs. Peu connue du grand public, cette journée mondiale correspond à la création de l’IARU (International Amateur Radio Union) en 1925 à Paris. A cette époque, l’Association comptait déjà 25 pays et avait pour vocation de promouvoir, développer et soutenir le radio amateur dans le monde. Même si internet « ringardise » un peu ce moyen de communication à part entière, l’IARU compte aujourd’hui plus de 3 millions de pratiquants autorisés et 160 sociétés membres partout dans le monde.

« Célébrer la contribution de la radio amateur à la société »

En cette période de pandémie mondiale, la fonction sociale de cette discipline est plus que jamais évidente : maintenir le contact entre les personnes même si elles se situent à l’autre bout du monde, venir en aide aux communautés en difficultés en cas de rupture des moyens de communications classiques. En d’autres termes, au-delà de son aspect ludique, le radio amateur permet de réduire l’isolement des femmes et des hommes en maintenant les communications entre eux. En cela, le thème choisi pour la World Amateur Radio Day 2020, « Célébrer la contribution de la radio amateur à la société », prend tout son sens au moment où le COVID-19 nous a tous obligé à nous confiner.

Quelques exemples d’initiatives mises en place

L’IARU répartit ses membres en 3 grandes régions transcontinentales et transfrontalières : La région 1 comprend l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie du Nord. La région 2 couvre l’Amérique du Nord, l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud et la région 3 rassemble les radio amateurs d’Australie, de Nouvelle-Zélande, les nations insulaires du Pacifique et la majeure partie de l’Asie. Chaque 18 avril, les radioamateurs de chacune de ces 3 régions sont invitées à montrer leurs capacités de communication par ondes hertziennes en contactant d’autres passionnés à travers le monde.

Plusieurs initiatives ont été mise en place cette année, en voici quelques exemples :

  • Activités et opérations satellites avec la participation de scout et des jeunes réfugiés Vénézuéliens
  • Organisation d’un évènement par les radio amateurs du Canada : « Prenez la parole à l’occasion de la journée mondiale de la radio amateur »
  • Autorisation, dans plusieurs pays, d’utiliser des indicatifs spéciaux dédiés à cette journée.

Le Radio amateur n’est donc pas mort ; la discipline connait même un regain d’intérêt en cette période de crise où, plus que jamais, les hommes ont besoin de communiquer. Le téléphone portable et internet sont d’excellents outils mais ils ne sont pas sans faille. La communication avec ses propres équipements radios apparaît donc comme une alternative solide et dans l’air du temps.

(Sources : IARU.org | Radioamateurs.news.sciencesfrance.fr | Hudsonvalley360.com)