(©Science Museum Londres)

Si vous séjourné à Londres entre le 10 juillet 2019 et le 23 février 2020, ne ratez pas cette exposition inédite du Science Museum de Londres qui permet aux visiteurs de découvrir le monde mystérieux des espions, du cryptage et de la cybersécurité. Intitulée « Top secret », l’expo retrace l’histoire des échanges cryptés et secrets de la première guerre mondiale jusqu’au piratage informatique actuel.

Le Service de renseignements électroniques du Royaume-Uni joue la transparence

Aussi curieux que cela puisse paraître, c’est le GCHQ (Governement Communications Headquarters) qui est à l’initiative de l’évènement. L’agence officiellement reconnue légalement qu’en 1994, a apparemment changé de stratégie en dévoilant quelques secrets sur leurs activités et leurs rôles. Mais ne vous attendez pas à un grand « débalage » car les vrais objectifs de cette expo sont pédagogiques. Le GCHQ souhaite, en effet, sensibiliser le grand public au danger de la cybercriminalité et aux moyens mis en œuvre pour la contrecarrer. L’autre objectif est de créer des vocations chez les jeunes britanniques afin qu’ils s’intéressent aux carrières de codeurs « White Hat ». A ce sujet, il n’est pas surprenant qu’Avast, coparraine l’évènement.

Que peut-on y découvrir ?

Plus de 100 objets aussi intrigants les uns que les autres sont présentés comme l’ordinateur crypté de la Reine Elizabeth II, la mallette contenant le radio-téléphone de Margareth Thatcher pour les appels secrets, le téléphone sécurisé Pickwick des diplomates britanniques ou encore la technologie radio qui calculait la position des dirigeables allemands attaquant la Grande-Bretagne pendant la Première Guerre mondiale. On y trouve aussi la réplique d’un appartement londonien, habité par des espions à la solde de Moscou qui transmettaient des informations secrètes et militaires grâce à un émetteur radio dissimulé sous le sol de leur cuisine.

Par ailleurs, une partie de l’expo est consacrée logiquement à la célèbre machine Enigma et au déchiffreur de son code, le britannique Alan Turing. D’autres objets de notre décennie ne manqueront pas de vous surprendre comme un ordinateur portable détruit que les journalistes du Guardian avaient utilisé pour stocker et examiner les fichiers qu’Edward Snowden avait partagés avec eux.

En savoir plus : https://www.sciencemuseum.org.uk/

(Sources : Nytimes.com | Securityboulevard.com | Zdnet.com | Thenews.com.pk )